Application du droit étranger par le juge national : Allemagne, France, Belgique, Suisse

Application du droit étranger par le juge national : Allemagne, France, Belgique, Suisse

Cet ouvrage paru en  septembre 2014 réunit les actes du colloque qui s’est déroulé le 28 juin 2013 à l’Université de la Sarre sur le thème de l’application du droit étranger par le juge national. 

Citer l’ouvrage : WITZ (Dir.), Application du droit étranger par le juge national : Allemagne, France, Belgique, Suisse, Société de Législation comparée (coll. Droit comparé européen), volume 15.

Achetez le livre sur Amazon

PROPOS INTRODUCTIFS

Claude WITZ

WITZ (Dir.), Application du droit étranger par le juge national : Allemagne, France, Belgique, Suisse, Société de Législation comparée (coll. Droit comparé européen), volume 15

WITZ (Dir.), Application du droit étranger par le juge national : Allemagne, France, Belgique, Suisse, Société de Législation comparée (coll. Droit comparé européen), volume 15

I. Le présent colloque qui nous réunit aujourd’hui, en ce début d’été 2013, est associé à un anniversaire, celui des 50 ans du Traité de l’Élysée. Il est l’une des nombreuses manifestations culturelles organisées à cet effet par le Land de Sarre. Le CJFA, tête de pont entre les cultures juridiques française et allemande, se devait d’apporter sa contribution à la célébration du Traité qui a scellé l’amitié franco-allemande.
Nous sommes particulièrement honorés et heureux que la présente manifestation ait lieu en la présence d’éminents représentants de la République française et du Land de Sarre et qu’elle soit organisée en partenariat avec l’Institut François Gény de la Faculté de droit de Nancy de l’Université de Lorraine ainsi qu’avec l’Institut de droit européen (Institut fur Europaïsches Recht) de l’Université de la Sarre.
Il est hautement symbolique que l’Université de Lorraine, représentée aujourd’hui par le professeur Olivier Cachard, co-organise le colloque. Quinze ans avant le Traité de l’Élysée, avait été créé, en 1948, «l’Institut d’études supérieures de l’Université de Nancy en territoire sarrois», transformé ultérieurement en Université de la Sarre. Le premier directeur du Centre d’études juridiques françaises, aujourd’hui Centre Juridique Franco-Allemand, avait été Pierre Voirin, Doyen de la Faculté de droit de Nancy. Nombre de collègues de la Faculté de droit de Nancy, et plus tard, de celle de Metz ont enseigné, et enseignent encore, au CJFA. Le point d’orgue de cette coopération a été la conclusion avec l’Université de Lorraine, via la Faculté de droit de Metz, d’une convention de partenariat, qui nous permet de délivrer une licence commune dans le cadre d’un cursus intégré franco-allemand.

Que l’Institut de droit européen soit associé au colloque d’aujourd’hui nous réjouit également beaucoup. Les directeurs successifs de cet Institut ont toujours soutenu le CJFA. Le dernier maillon de cette chaîne est personnifié par le professeur Tiziana Chiusi, sans laquelle le Certificat d’études juridiques franco-allemandes (Zertifikat «Studien des deutchen und franzôsischen Rechts»), diplôme de fin d’années d’études, renforçant le diplôme de licence, n’aurait pas vu le jour. Le professeur Tiziana Chiusi continue de nous aider puissamment lorsqu’il s’agit d’ajuster la réglementation allemande des études et diplômes à la réglementation française pour la délivrance des diplômes délivrés par le CJFA.

II. «Application du droit étranger par le juge national». Pourquoi ce thème ? Et pourquoi y avoir associé quatre expériences nationales ?

Les intenses échanges commerciaux entre la France et l’Allemagne, les nombreux couples franco-allemands ainsi que les fréquents séjours de particuliers dans le pays partenaire peuvent faire naître des litiges de toute sorte devant les juridictions françaises ou allemandes. Des questions préliminaires se poseront inévitablement. Tout d’abord, celle de la compétence juridictionnelle internationale. Imaginons un contrat conclu entre une entreprise établie à Sarrebruck et une autre dont le siège est à Nancy et que l’une d’elles se plaigne d’une inexécution contractuelle. Est-ce le Tribunal régional de Sarrebruck ou le Tribunal de commerce de Nancy qui sera compétent pour connaître du litige opposant les deux contractants ? En deuxième lieu, quel droit le juge compétent mettra-t-il en oeuvre ? Le juge français, s’il est compétent, appliquera-t-il le droit français ou le droit allemand ou encore le droit d’un pays tiers ? La même question se pose bien sûr en cas de compétence internationale du Tribunal régional de Sarrebruck. (…)

Présentation de l’éditeur

Bien que les règles du droit international privé soient désormais largement unifiées en Europe, de grandes disparités demeurent dans le traitement de la toi étrangère par le juge national. Le présent ouvrage examine les réponses des droits allemand, belge, français et suisse à deux questions clés du statut de la loi étrangère. La première est celle de l’établissement du contenu du droit étranger, sous l’angle des rôles respectifs du juge et des parties, des modes de preuve admissibles et de la place qu’occupe la coopération judiciaire internationale. La seconde question centrale est celle du contrôle, par les juridictions suprêmes, de l’application du droit étranger par les juges du fond, dont l’étendue varie selon les pays.

L’objectif de cet ouvrage est non seulement de faire connaître en France les expériences étrangères, mais également de stimuler la réflexion autour du meilleur modèle, dans la perspective d’une évolution souhaitable des droits nationaux en Europe. L’expertise judiciaire, courante en Allemagne, pourrait-elle servir d’exemple pour d’autres pays ? Quels sont les obstacles à un contrôle plus étroit des décisions des juges du fond appliquant la loi étrangère ? Le juge national pourrait-il contribuer à l’évolution du droit étranger en oeuvrant comme architecte de ce droit, sans se contenter d’en être un simple photographe ? Voici quelques-unes des questions débattues lors d’un colloque qui s’est tenu à l’occasion de la célébration des cinquante ans du Traité de l’Élysée ayant scellé l’amitié franco-allemande.

Ont contribué à cet ouvrage : Olivier Cachard, Eleanor Cashin Ritaine, Edmond Gresser, Jean-Michel Jacquet, Nathalie Maier-Bridou, Ingo Ludwig, François Mélin. Nicolas Nord, Steffen Paulmann, Walter Pintens, Christian Roth, Winfried-Thomas Schneider, Valéry Turcey, Claude Witz, Markus Würdinger.

Parution de la seconde édition du « Droit administratif français »

Parution de la seconde édition du « Droit administratif français »

La seconde édition du « Droit administratif français » du professeur Pierre Tifine est parue en septembre 2014 aux Editions juridiques franco-allemandes. L’ouvrage peut être acquis sur la plateforme MoreBooks!

L’ouvrage est paru à la collection « Revue générale du droit » dirigée par le professeur Philippe Cossalter, co-directeur du Centre juridique franco-allemand.

La première édition est toujours proposées en ligne gratuitement sur le site de la Revue générale du droit (www.revuegeneraledudroit.eu).

La seconde édition sera mise en ligne après un embargo d’un an.

Tifine, Droit administratif français, 2de édition

Tifine, Droit administratif français, 2de édition

Création des EJFA

Création des EJFA

Les Editions juridiques franco-allemandes (EJFA) ont pour vocation de diffuser des productions scientifiques universitaires dans le domaine du droit.
Le nom des EJFA marque leur attachement aux activités scientifiques du Centre juridique franco-allemand (CJFA) et aux deux Chaires qui le composent, la Chaire de droit privé français et la Chaire de droit public français de l’Université de la Sarre.
Les EJFA entretiennent un lien privilégié avec les revues électroniques Revue générale du droit (www.revuegeneraledudroit.eu) et BIJUS (www.bijus.eu). RGD et BIJUSconstitueront des collections au sein des Editions juridiques franco-allemandes.
Les EJFA n’ont pas pour vocation de n’accueillir que des travaux relatifs au droit comparé franco-allemand. Les EJFA pourront accueillir tous travaux scientifiques en langue française et en langue allemande dans le domaine du droit, dans le prolongement de la vocation pluridisciplinaire du CJFA et de la Revue générale du droit.

Novembre 2012 : Le premier ouvrage publié aux EJFA est le « Droit administratif français » du professeur Pierre Tifine

Droit administratif français

Droit administratif français

Le droit administratif constitue une branche du système juridique français et plus précisément du droit public. Il regroupe l’essentiel des règles qui régissent le fonctionnement de l’administration ainsi que ses rapports avec les administrés. Droit essentiellement jurisprudentiel, le droit administratif français est en constante évolution, celle-ci se caractérisant par une soumission progressive de la puissance publique à la légalité et une meilleure garantie des droits des administrés. Cette évolution est étroitement liée aux transformations de l’appareil étatique, à l’émergence des collectivités territoriales et à la construction européenne. C’est en tenant compte de cette dynamique que le présent manuel analyse les grands chapitres du droit administratif. Sont successivement abordés : les institutions administratives, le principe de légalité, la justice administrative, les actes administratifs, les activités administratives et la responsabilité administrative. Ce manuel est destiné aux étudiants de L2 droit, aux professionnels du droit, ainsi qu’aux personnes qui souhaitent se préparer aux concours administratifs ou actualiser leurs connaissances.